2011, Hauts de Seine & cantonales : la reconquête à droite passera par les valeurs démocratiques.

Le coup de tonnerre des régionales a déclenché des tombereaux de commentaires, articles, remarques et autres analyses en tout genre.

Oui, la droite s’est prise une « tannée » de première envergure. Le nier serait allier l’ineptie à l’hypocrisie. Oui, l’avertissement est sévère. Les Français sont ainsi : impatients et gouailleurs !

Que la gauche ne se goberge toutefois pas trop vite car la vitesse à laquelle le peuple français peut faire un 180° est telle qu’elle peut récompenser un travail de profonde remise en question.

Avant la grande échéance de 2012, il nous reste une étape : les élections cantonales de 2011.

Vous permettrez à un altoséquanais de braquer les projecteurs sur son département :

Pour la première fois depuis sa création, le département a globalement voté à gauche (51,06 % contre 48,94 %) lors des élections 2010.

Les Hauts de Seine comptent 45 cantons et devront en renouveler 22.

L’élection cantonale est en prise directe avec les électeurs. Le conseiller général est marqué géographiquement, il représente une partie du territoire départemental. Au contraire d’un scrutin de liste, il bénéficie donc d’une grande visibilité et d’une forte légitimité.

J’ai la conviction que cette élection à haute valeur symbolique peut nous aider à vivifier notre mouvement et à gagner des adhérents. Il en est de même pour nos alliés.

Ce n’est un secret pour personne : l’UMP des Hauts de Seine a perdu un grand nombre d’adhérents depuis la belle victoire de 2007.

Comme aimait le rappeler Nicolas Sarkozy, l’UMP a toujours été forte quand elle a su s’ouvrir aux talents. A la façon d’une entreprise qui organise la compétition dans une « pépinière », Nicolas Sarkozy a souvent imposé le vote des adhérents pour départager, à la loyale, les meilleurs et les plus ambitieux.

Cette excellente méthode fut utilisée lors des dernières sénatoriales dans les Hauts de Seine et, bien entendu, pour choisir le candidat UMP à la présidentielle. Avec dans les 2 cas le succès que l’on sait.

Quand la nomination fut préférée à la saine compétition, le résultat fut souvent dévastateur … je pense en particulier à une ville qui m’est chère, réputée pour son calme et son élégance.

A nous, adhérents & sympathisants UMP et Majorité Présidentielle, de proposer fermement à nos responsables le chemin de la sélection par le mérite et non par le conclave.

Les Hauts de Seine sont d’autant plus en phase avec cette méthode que le nombre d’adhérents reste, en dépit d’une forte baisse, conséquent.

La légitimité des candidats ainsi élus n’en sera que plus forte. Ils pourront plus facilement rassembler et se faire respecter.

Je ne vois pas d’autres méthodes pour remobiliser notre électorat : des candidats élus par des familles politiques rassemblées. Des adhérents qui se sentent utiles et respectés de par la grande responsabilité qui leur est confiée : choisir les champions qui porteront les couleurs de la Majorité Présidentielle.

Nous sortirons ainsi par le haut du jeu de ping-pong politique départemental où un Balkany attaque un Devedjian et où le maire de Neuilly qualifie de « défiance » et de « pas normal » le niveau d’abstention atteint aux élections régionales (Figaro du 26/03/2010 : « Hauts de Seine : Balkany impute l’échec à Devedjian »).

Revenons aux fondamentaux : des talents, une compétition, un vote.

N’est-ce pas le meilleur moyen de lancer la reconquête ? N’est-ce pas une bonne idée pour mobiliser notre base militante et la faire augmenter ?

J’espère de tout cœur que vous partagerez cette analyse et que vous m’aiderez à la porter.

Sincèrement & fidèlement.

Philippe Souilhé

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29/03/2010 News 4 Commentaires