François H. ou le David Copperfield de la rue du Cirque !

13 Février 2016

Dernières nouvelles avant publication …

Mélenchon se dévoue pour la France (la pauvre … elle ne mérite pas ça … à elle de voir !).

Hollande – le David Copperfield de la rue du Cirque – nous balance un nouveau numéro  de bonneteau gouvernemental ! Ce garçon est digne des devises Shadoks :

  • Quand on ne sait pas où on va il faut y aller…. et le plus vite possible
  • Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir … En d’autres termes … Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche …

« you get what you pay for » … don’t you think ? Celle là n’est pas des Shadoks 🙂

 

  • Un peu de bon sens : La missive du patron de  Blackrock aux patrons US & Européens. A lire ici :

http://uk.businessinsider.com/blackrock-ceo-larry-fink-letter-to-sp-500-ceos-2016-2?r=US&IR=T

Rassurez-vous je ne vais pas soudainement me lancer dans une chronique sur le « death metal ». Je n’en ai malheureusement pas les compétences.

Le Blackrock évoqué ici est un gestionnaire de fonds. Le plus puissant au monde (4 565 milliards de $ au compteur …).

Pour se représenter cette somme … visualiser un bel appartement parisien de 80 m2. Evaluons le à 1 million de $

1 milliard de $ = 1000 appartements de 80 m2

4 565 milliards de $ = … vous me suivez ?

Oui … cela fait 4 millions et 565000 appartements de 80 m2.

Bref, quand le patron de Blackrock prend la plume (chaque année) pour écrire aux principaux patrons américains & européens … le courrier ne termine pas en mode « classement vertical ».

Il est lu, soupesé, analysé. Depuis plusieurs années il martèle le même message que je trouve revigorant.

Larry Fink n’y va pas par quatre chemins : il demande urgemment à Messieurs les CEO de penser long terme, de présenter leur vision aux comités exécutifs et ce pour validation.

Il dénonce la tyrannie du court terme (« l’hystérie du résultat trimestriel ») et demande aux entreprises & aux politiques de se secouer la paillasse.

Il pointe également ce qu’il considère comme un trop plein de dividendes versés aux actionnaires ainsi que les rachats d’actions trop fréquents.

Tout cela en des termes plus policés que ci-dessus mais néanmoins très clairs.

De façon toute aussi nette, Blackrock agira pour corriger ces abus et votera donc avec les « actionnaires activistes » quand ceux-ci proposent des visions long-terme (ce qui a été fait dans 39 % des cas en 2015 concernant les 18 plus grandes capitalisations boursières, ce qui n’est pas rien).

J’aimerais que nos médias (en particulier les journaux télévisés) reprennent et expliquent ce que le patron du plus grand fond au monde délivre comme message depuis plusieurs années.

Ne serait-ce pas plus utile et inspirant que de se déchirer sur l’accent circonflexe ?

 

  • Les taxis et l’exemple de Paris. Un article du Canard Enchaîné (semaine du 21 Août 2015) m’apprend les faits suivants :

En 1930 il y avait 30 000 taxis à Paris et ils sont aujourd’hui 18 000 (la population de Paris était légèrement plus importante que de nos jours / 2,9 millions contre 2,2 millions selon Wikipédia mais le tourisme de masse n’existait alors pas).

Un système totalement verrouillé se met en place : numérus clausus géré par l’état et la préfecture : Le préfet de police de Paris est chargé de leur administration en fixant le nombre de licences et en veillant au respect de la réglementation qu’il fait évoluer en concertation avec les représentants syndicaux.

Avec un tel système monopolistique … le prix de la licence explose et passe, en Euro constant, de 27 000 € en 1974 à … 250 000 € en 2012 !

Pour le client, les taxis sont alors trop souvent soit une punition soit un sévice … quand toutefois il est possible d’en trouver un qui vous fait l’immense honneur d’accepter la course.

Les VTC percent logiquement le marché comme dans du beurre grâce au numérique et les taxis se  mettent à couiner « à l’assassin ».

Vous n’auriez pas envie de leur dire : c’est bien vous qui avez poussé une organisation délirante aboutissant à un service médiocre … ?

Alors assumez et « prenez votre paume » messieurs ! Si vous ne réagissez que par la crispation …  vous allez tout perdre car rien n’arrêtera l’économie des plateformes numériques.

  • Taubira : poétesse Castafiore et résistante au coin du feu.

« Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit » : tweet de fin de partie de C. Taubira.

Mme Taubira, « résister » dans le contexte de la culture Française, c’est souvent risquer sa vie ou du moins son intégrité physique.

Résister à l’occupant (cela remonte un peu mais tout de même … cela devrait se transmettre) ; Résister à la barbarie islamiste (ceci est tristement de saison et au menu pour les prochaines années) ; Résister à la violence verbale et physique de certains élèves au risque de se retrouver aux urgences ; Résister aux « process » de certaines entreprises au risque de se faire virer ; Résister à la démagogie de certains syndicats au risque de se faire tabasser ; Résister aux préjugés qui viennent en tous sens et de tous bords …

Bref, je vois pas mal de résistants en France. Ils n’ont rien à voir avec vous et vos phrases aussi creuses qu’obèses de suffisance.

Une pensée pour toutes les victimes que vous avez impitoyablement méprisées au bénéfice des voyous et tordus en tout genre ; Un clin d’œil aux directeurs de cabinets (4 en moins de 4 ans) que vous avez rendu à moitié dingues.

Votre successeur va peut-être avoir le courage de construire des prisons (ce qui permettra, entre autre, de lutter contre le surpeuplement, honte, parmi d’autres, de notre République) et, rêvons un peu, de rétablir les peines planchers.

Vous étiez une infection pour le corps social, faites-vous pardonner, retrouver votre meilleur rôle : exécuteur de candidat socialiste (après avoir flingué Jospin en 2002 en lui mangeant 2,32 % des voix au 1er tour … n’hésitez pas à recommencer avec François, si toutefois il arrive à être candidat.

Ah ! J’oubliais … n’écrivez plus aux jeunes, les cabinets des psys frisent déjà la surchauffe … nul besoin d’en rajouter avec le tome 1 de vos inepties.

  • Le vote au congrès sur la déchéance de nationalité : quelqu’un comprend ?

Hollande aura réussi le tour de force de passer d’un discours où il se fit applaudir debout par une bonne partie de la représentation nationale a un pataquès digne d’un vaudeville maquillé en tragédie … Les Français vont finir par l’associer au contraire de la royauté : le roi était censé avoir le don de soigner les écrouelles par simple contact … Hollande communique la loose par simple prouesse oratoire !

Celui qui a tout compris c’est Fillon : dès le début de cette ténébreuse affaire il avait bondi sur les freins … et dans le JDD de dimanche dernier il en remet une couche. Bien vu.

Vivement 2017 😉 … mais, souvenez vous :  » you get what you pay for ».

13/02/2016 Agir, News