ile de france – Philippe Souilhé https://souilhe.eu Wed, 02 Dec 2009 15:37:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.7 Huchon file tout Dray vers un cours de moral électoral ! https://souilhe.eu/huchon-file-tout-dray-vers-un-cours-de-moral-electoral/ Wed, 02 Dec 2009 15:37:47 +0000 http://souilhe.eu/?p=436

Le « canard enchaîné » de ce jour rapporte une anecdote saignante (page 2) : le PS commence à frémir des éventuelles conséquences du dézingage de Juju (Julien Dray) en Ile de France.

Le volatile rappelle opportunément que Julien Dray est pour le moment présumé innocent … alors que Jean-Paul Huchon s’est fait copieusement assaisonné par les juges : 6 mois avec sursis et 60 000 € d’amende. Sans oublier les 4 mois avec sursis et 20 000 € d’amende de son épouse.

Précisons également que Julien Dray n’est, pour le moment, ni mis en examen ni renvoyé devant un juge.

A l’arrivée : M. Huchon est toujours et encore (3 ème fois) tête de liste socialiste en Ile de France alors que Julien Dray est purement et simplement rayé de la carte.

Et notre cher Jean-Paul de déclarer tout tranquillement (le point du 24/11) : « une fois sa situation clarifiée, Julien Dray aura toute la place qu’il mérite » ! Traduction : une fois les élections passées on lui enverra une invitation pour une projection au Conseil Régional …

La situation de Monsieur Huchon étant tout à fait « clarifiée » par la justice, c’est maintenant aux électeurs de « clarifier » le débat : rendez vous en mars 2010 dans les urnes J

A ce train, M. Huchon file tout Dray vers un cours de moral électoral ! Avec Jean-Paul, on n’est jamais déçu … ce n’est plus l’Ile de France, c’est l’Ile de Farce.

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A lire d'urgence : le livre noir des régions socialistes ! https://souilhe.eu/a-lire-durgence-le-livre-noir-des-regions-socialistes/ Tue, 24 Nov 2009 16:06:52 +0000 http://souilhe.eu/?p=431 Quand vous aurez vérifier les chiffres (les sources sont clairement explicitées) … vous aurez encore plus envie de voter UMP aux élections régionales !

Pour les Franciliens, les pages 45 à 51 vont tout particulièrement vous faire frissonner : cliquez ici pour obtenir le document.

Un seul chiffre : Les dépenses de fonctionnement par rapport à la population représentaient 67,32 €/habitant en 1998. En 2009, elles atteignent 200 €/habitant.

Quant à l’investissement … je vous laisse deviner la suite !

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Numérique : "investir aujourd'hui pour la croissance de demain" https://souilhe.eu/numerique-investir-aujourdhui-pour-la-croissance-de-demain/ Tue, 15 Sep 2009 13:54:04 +0000 http://souilhe.eu/?p=417 Vous trouverez ci-dessous la vidéo de Mme Kosciusko-Morizet qui reprend les grands choix possibles dans les trois domaines traités (Infrastructure & réseaux / Logiciels & services / Patrimoine & industries culturelles). Le séminaire se tenait à la maison de la chimie le 10 septembre 2009.

En cliquant ici vous trouverez la majorité des interventions

Michel Mercier, animateur de la table ronde « infrastructures & réseaux » lança « yes we Cantal », ce qui lui permit de capter l’attention de la salle pour immédiatement insister sur l’importance du très haut débit fixe ET mobile pour tous (qu’il chiffre aux alentours de 25 milliards d’€).

Hervé Novelli, animateur de la table ronde « logiciel et services », jouait une partie plus difficile. Logique : le secteur du logiciel Français est faible.      Marc Simoncini ( PDG meetic), développa une comparaison entre Meetic (Europe) et Match.com (U.S.A.) . Il a la conviction de devoir courir un 110m haies quand son concurrent se déploie sur un 100m plat. La formule est jolie et exprime les difficultés rencontrées en Europe par meetic (13 sociétés à monter ; 13 langues ; etc …).

Hervé Yahi (PDG Mandriva) précisa quelques chiffres : 2500 éditeurs de logiciels en France … et 75 % du C.A. fait par 3 sociétés ! En tête Dassault systèmes avec 1,3 milliards d’€.

Le politique aura probablement à effectuer un gros travail de mise en cohérence. A plusieurs reprises, une opposition s’est fait sentir entre une forte demande d’investissement dans les réseaux THD (fixes et mobiles) et une peur  « des tuyaux vides » (sous entendu : investissez dans les contenus). Entre le THD (assez généralement défendu), les « centrales numériques » (point central de l’intervention de Didier Lamouche, PDG de BULL), l’opposition palpable entre opérateurs et collectivités locales, … et les contraintes du grand emprunt, les arbitrages s’annoncent rudes ! Dommage que des secteurs si proches donnent l’impression d’arriver en ordre dispersé.

Michel Rocard, eu cette phrase : « j’ai simplement voulu vous associer à notre perplexité » : elle résume assez bien l’ambiance de cette très intéressante journée !

François Fillon, très à l’aise et content de parler d’un domaine qu’il apprécie particulièrement, remit les pendules à l’heure par un discours précis et offensif. Le Premier ministre pointa les avantages et les risques de la révolution numérique. Le rôle du politique est de trouver l’équilibre entre bienfaits et méfaits. La loi Hadopi donne un bon exemple des défis à relever.

Sur le plan régional, l’Ile de France, a une fantastique carte à jouer. En commençant par le THD : le projet THD Seine (réseau fibre optique du 92) est en attente de validation par la commission de Bruxelles. Comment s’en inspirer ? Comment y inclure le THD mobile ?

Vaste programme !

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La 13 ne porte pas toujours bonheur … https://souilhe.eu/la-13-ne-porte-pas-toujours-bonheur/ https://souilhe.eu/la-13-ne-porte-pas-toujours-bonheur/#comments Fri, 24 Jul 2009 14:27:59 +0000 http://souilhe.eu/?p=395 J’ai souvent pratiqué « la 13 » pour me rendre à Malakoff ou de Malakoff vers le centre de Paris ou Neuilly.

Nul besoin de vous faire un dessin … la sensation d’être une sardine cadenassée dans sa boite est connue de tous les Franciliens qui n’ont d’autre choix que de subir ! J’ai fini par faire comme beaucoup : prendre ma voiture. Et pour ceux qui n’ont pas de voiture ? …

Le dossier traîne depuis des années. Le Parisien de ce matin le relance une Nième fois sous l’impulsion d’une association (lire l’article) .

leparisien_13

Vous y apprendrez que le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) envisage une solution qui permettrait de « désengorger » la ligne 13 … à horizon 8 ans !!

Précisons que le STIF est dirigé par … Jean-Paul Huchon ! Et c’est le drame …

Voici quelques sites pour faire bouger les choses :

Comité des Usagers ligne 13 (Asnières-Gennevilliers)

Ensemble pour la ligne 13

Et pour totalement faire bouger les choses … l’élection Régionale c’est pour 2010. Valérie Pécresse et son équipe me semblent plus à même de gérer le dossier.

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https://souilhe.eu/la-13-ne-porte-pas-toujours-bonheur/feed/ 2
Ile de France : subventions & petites douceurs ! https://souilhe.eu/ile-de-france-suventions-petites-douceurs/ Sat, 18 Jul 2009 15:06:57 +0000 http://souilhe.eu/?p=388 Par chance, je me trouvais assis à la lecture du magazine « le Point » No 1921 (page 41). Jacques Marseille, qui n’y va pas toujours avec le dos de la cuillère, fait le point sur les subventions allouées par le conseil régional d’IDF. En voici quelques exemples :

– 48 000 € pour former les élus analphabètes issus du scrutin municipal dans le cercle de Nioro du Sahel

– 42 000 € pour former les élus analphabètes de la région de Kayes au Mali

– 65 000 € pour que soit présenté dans les quartiers de Santiago un spectacle proposant « un voyage dans l’historique du mouvement hip-hop, de ses repères, de sa gestuelle, depuis les années 70 aux Etats-Unis » : A ce tarif, le son et lumière doit être digne du 14 juillet !

– 400 000 € pour le musée Salvador-Allende à Santiago du Chili (le gouvernement Chilien ne met que 150 000 € dans le musée …) : A ce prix, j’espère que les jeunes franciliens défavorisés vont bénéficier de vacances à vie au Chili ! Avec option « un hochet pour Pinochet ».

– 100 000 € pour développer une « communication à taille humaine » valorisant la solidarité dans l’économie : Cette phrase résonne bizarrement ! Fugue en prébende majeure dirais-je … Allégro Fortissimo.

– 32 900 € pour un programme de recherche sur les dangers liés à l’expansion des populations de tortues à tempes rouges en IDF : à ce prix là on doit au moins leur bâtir une réserve …

– 25 000 € pour un programme d’études des mécanismes du déclin du moineau domestique : je ne sais pas si les moineaux disparaissent … mais des pigeons on en trouve à la pelle !

– 20 000 € pour un programme d’études sur les écrevisses pour une fédération de pêche : phénomène mondial …

… tout ceci prêterait sans doute à sourire s’il ne s’agissait de notre argent. Ces 732 900 € (qui représentent quelques exemples du champs d’action du conseil régional) ne pourraient-ils pas être mieux utilisés ?

Ce saupoudrage flaire bon le clientélisme. A l’heure où la crise frappe sévèrement les plus faibles d’entre nous, le conseil régional pourrait avoir la décence de passer en revue ses largesses afin de les réorienter vers les plus fragiles. Un exemple ? Pourquoi ne pas renforcer l’aide au développement du micro-crédit en IDF. La région a attribué 572 000 € à l’association ADIE en 2008. Une goutte d’eau à mettre en parallèle avec la liste ci-dessus …

Il est vraiment temps de faire bouger notre région !

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Stress au travail en IDF : à évaluer d'urgence https://souilhe.eu/stress-au-travail-en-idf-a-evaluer-durgence/ Tue, 16 Dec 2008 21:03:57 +0000 http://r16658.ovh.net/?p=7 Le stress au travail est un enjeu majeur pour l’Europe et le monde professionnel. Il ne cesse de s’accroître depuis une quinzaine d’années, et ce pour diverses raisons, telles que l’accroissement des métiers dans le secteur des services rendant le travail plus abstrait que par le passé, les violences ressenties, l’absence d’autonomie alors que l’exigence augmente, la précarité, etc. Il est au coeur de nombreuses problématiques actuellement, de nombreux journaux en parlent, et un rapport a récemment été publié (rapport Nasse – Legeron remis au ministère du travail http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000156/ )

Le stress professionnel survient selon l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail lorsqu’il y a « un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et ses propres ressources pour y faire face. Bien que le processus d’évaluation des contraintes et des ressources soit d’ordre psychologique, les effets du stress ne sont pas uniquement de nature psychologique. Il affecte également la santé physique, le bien-être et la productivité ».

Différents facteurs de stress professionnel existent. En voici une liste non exhaustive :
−    Les facteurs liés à la tâche ou au contenu du travail, avec de fortes attentes quantitative et qualitative, la monotonie, ou les risques inhérents à la tâche (dans les métiers à risque par exemple).
−    Les facteurs liés à l’organisation du travail : Comment faire à la fois vite et bien, imprécision des tâches à effectuer, inadaptation des horaires à la vie sociale et familiale, instabilité des contrats de travail
−    Les facteurs liés aux relations de travail : peu de reconnaissance, management peu participatif manque d’aide des collègues ou des supérieurs
−    Les facteurs liés à l’environnement physique et technique : nuisances physiques, mauvaise conception des lieux de travail
−    Les facteurs liés à l’environnement socio-économique de l’entreprise : Mauvaise santé économique, augmentation de la compétitivité

Les conséquences du stress professionnel en Europe et en France
Une étude datant de 1999 relatait le fait que les coûts des problèmes de santé liés au travail étaient de 185 à 269 milliards d’euros dans les quinze Etats membres. Si l’on considère que 10 % d’entre eux  ont un lien avec le stress au travail, on obtient un coût d’environ 20 milliards par an. Il est essentiel d’ajouter que 50 à 60 % des journées perdues seraient liées au stress professionnel.
En France, le coût du stress professionnel a été évalué par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) en 2000. Le détail de l’étude (et la méthodologie retenue) est disponible sur leur site (http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Stress/$FILE/Visu.html, cliquer sur le lien dans « le coût du stress »). Notons simplement qu’ils n’ont retenu qu’un seul facteur de stress, le « job strain », à savoir la combinaison entre une forte pression au travail et le manque d’autonomie dans l’organisation du travail, et trois pathologies attribuables au stress (maladies cardio-vasculaires, dépression et troubles musculo-squelettiques). Ils sont arrivés au résultat suivant pour la France en 2000 : sur une population active de 23, 53 millions de personnes, 220 500 à 335 000 sont touchés par une des trois pathologies. Selon cette hypothèse, le coût du stress  professionnel serait compris entre 830 et 1656 millions d’euros par an, soit 10 à 20 % de la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la Sécurité sociale. Le coût réel est certainement plus élevé, car l’étude ne concerne qu’un seul stresseur.
Une étude récente a été menée par le gouvernement sur les confrontations au stress en fonction du sexe, de l’âge, des différentes catégories socio-professionnelles. Cette étude est disponible à l’adresse suivante : http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/etudes-recherche/publications-dares/premieres-informations-premieres-syntheses/2008-22.1-facteurs-psychosociaux-au-travail-evaluation-par-questionnaire-karasek-enquete-sumer-2003-.html
Aucune étude n’a été menée en Ile de France mais le coût de la vie, les temps de transport ainsi que la densité de population laissent à penser que le nombre de personnes touchées ainsi que le coût du stress professionnel sont supérieurs à ceux des autres régions françaises.

Les conséquences du stress professionnel sur l’entreprise

Le stress doit devenir une préoccupation dès lors qu’il y a une multiplication des signes indiquant certains dysfonctionnements dans l’organisation du travail. On constate en effet une hausse de l’absentéisme, un turn-over important, une augmentation des maladies professionnelles et des accidents du travail, voire des suicides, trop rapidement attribués à une fragilité personnelle (alors qu’ils sont effectués sur le lieu de travail ou avec une lettre mettant en cause le désespoir au travail). Ces suicides sont souvent la conséquence de l’organisation du travail qui surcharge les salariés, les isole et empiète sur leur vie privée selon Christophe Dejours (Santé et Travail n°60).

Les conséquences du stress semblent évidentes : il y a un malaise important chez les employés et une baisse de la productivité.

Quelles sont les solutions existantes?
A un niveau individuel, des consultations de souffrance au travail existent dans certains hôpitaux. On en dénombre huit en Île de France (à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val de Marne). Ces consultations sont nécessaires, mais méconnues du public. Il faut une prescription de la médecine du travail pour y accéder. Cependant, ces consultations ne permettent évidemment pas de modifier les conditions de travail des employés.
L’importance d’une action à un niveau individuel est importante mais réellement insuffisante. Les mesures les plus efficaces seraient une remise en cause de l’organisation du travail. En effet, le travail devient de plus en plus dense (souci de productivité importante) et plus imprévisible (il faut s’adapter aux demandes de la clientèle et fournir un travail sans défaut). Le nombre de personnes travaillant dans l’urgence augmente et la question éthique de « bien faire son travail » surgit. Le salarié doit faire face à ses différentes contraintes sans que l’organisation du travail ne lui permette réellement d’y répondre.
Au niveau de l’entreprise, des interventions sur les lieux de travail visant à restructurer l’organisation du travail sont possibles, mais peu d’entreprises font la démarche de recruter des consultants. Certaines ne proposent que des ateliers de gestion du stress mais la source du problème demeure telle quelle. Cela a néanmoins le mérite de faire le bonheur de certains cabinets de consultants et autres numéros verts…

Face à l’augmentation du stress au travail, des mesures supplémentaires sont indispensables.
Il faut d’abord ré-évaluer les conséquences du stress professionnel. Les études qui ont été faites datent déjà de plusieurs années et portent soit sur l’Europe, soit sur l’intégralité du territoire national.
Une enquête sur l’Île de France serait appropriée. Il existe un questionnaire d’évaluation du stress professionnel, le questionnaire de Karasek (copyright, université du Massachusetts). Celui-ci existe déjà en langue française et a fait l’objet d’études de validation. Il  est simple, rapide et porte sur plusieurs aspects du travail. Ce questionnaire peut être rempli par le salarié. Bien sûr son administration comporte des défauts (comme toute évaluation), mais il a l’avantage d’être validé, rapide et reconnu.

Si les résultats démontrent que le phénomène est d’une grande importance et qu’il a un impact à la fois sur la santé des individus, sur les dépenses de l’État et sur la productivité des entreprises, il serait intéressant de renforcer les dispositifs existants
−    en proposant des consultations auprès de psychologues plus facilement accessibles dans les centres de médecine du travail par exemple
−    mais surtout en effectuant des campagnes de sensibilisation afin de changer l’organisation du travail en profondeur, aussi bien dans le secteur public que privé.
Cette campagne doit être suivie de mesures vis-à-vis notamment des entreprises et institutions à risque (cela suppose une évaluation de chaque entreprise et institution,  qui est censée être obligatoire avec le document unique d’évaluation des risques psychosociaux depuis 2001. Dans les faits, ce travail est bâclé, insuffisant et les sanctions pénales à l’égard des entreprises commettant des « oublis » peu dissuasives).

La question de la « valeur travail » étant au cœur des débats, permettons nous de rappeler que le souci de bien faire est au cœur du malaise au travail de nombreux salariés. Donner aux salariés les moyens de bien faire son travail ne serait-il pas la meilleure façon de réhabiliter le travail ?

Aurélie A.
Psychologue clinicienne

Bibliographie
1. Santé et Travail n°60
2. Santé et Travail n°63
3. Santé et Travail n°64
4. Rapport Nasse-Legeron
5. http://www.inrs.fr/htm/le_stress_au_travail.html

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